Chanson de guerre.
"Par dessus les toits,
Regardant le ciel,
Je croisais les doigts,
Répétant ma prière.
Le vent dans les arbres,
Les obus sur la Terre,
Le claquement des armes,
Les bruits de la guerre.
J'y serai bientôt,
Moi brave militaire,
Pour mourir tantôt,
Dans les bras de Lucifer.
Et plus j'y pense,
Plus je pleure,
De cette indécence,
Qui fait que des gens meurent.
En quoi ce monde est beau,
Ce monde qu'on se tiraille,
Et sommes-nous tous égaux
Face à la mitraille?
Quand les commanditaires
De ces crimes parfaits,
Ne pleurent pas de concert
Avec mes amis blessés.
Eux qui nous considèrent
Comme des biens sacrifiables,
Et qui au chaud belligèrent
Assis à leur table.
Et plus j'y pense,
Plus je pleure.
De cette indécence,
Qui fait que des hommes meurent.
Pourquoi sommes-nous là,
Au fond de nos misères,
Au fond de ces bois
Sans chaleur ni lumière?
Pourquoi suis-je si las?
Pourquoi suis-je si amer?
Je n'ai plus d'espoir,
Je n'ai plus rien à perdre.
Je pense à ma mère,
Celle-là qui m'a élevé
Pour finir en Terre
Là où il n'y a pas de paix.
Et plus j'y pense,
Plus je pleure.
De cette indécence,
Qui fait que des gens meurent.
Et plus j'y pense,
Plus je pleure.
De cette indécence,
Qui fait que des hommes meurent.
Et plus j'y pense,
Plus je pleure.
De cette indécence,
Qui fait que des gens nous meurent..."
Regardant le ciel,
Je croisais les doigts,
Répétant ma prière.
Le vent dans les arbres,
Les obus sur la Terre,
Le claquement des armes,
Les bruits de la guerre.
J'y serai bientôt,
Moi brave militaire,
Pour mourir tantôt,
Dans les bras de Lucifer.
Et plus j'y pense,
Plus je pleure,
De cette indécence,
Qui fait que des gens meurent.
En quoi ce monde est beau,
Ce monde qu'on se tiraille,
Et sommes-nous tous égaux
Face à la mitraille?
Quand les commanditaires
De ces crimes parfaits,
Ne pleurent pas de concert
Avec mes amis blessés.
Eux qui nous considèrent
Comme des biens sacrifiables,
Et qui au chaud belligèrent
Assis à leur table.
Et plus j'y pense,
Plus je pleure.
De cette indécence,
Qui fait que des hommes meurent.
Pourquoi sommes-nous là,
Au fond de nos misères,
Au fond de ces bois
Sans chaleur ni lumière?
Pourquoi suis-je si las?
Pourquoi suis-je si amer?
Je n'ai plus d'espoir,
Je n'ai plus rien à perdre.
Je pense à ma mère,
Celle-là qui m'a élevé
Pour finir en Terre
Là où il n'y a pas de paix.
Et plus j'y pense,
Plus je pleure.
De cette indécence,
Qui fait que des gens meurent.
Et plus j'y pense,
Plus je pleure.
De cette indécence,
Qui fait que des hommes meurent.
Et plus j'y pense,
Plus je pleure.
De cette indécence,
Qui fait que des gens nous meurent..."