Seul.
"J'ai été fendu par une ombre de glace,
Et mon âme malade s'en souviendra toujours.
Quand elle m'a transpercé, je fûs figé sur place.
J'ai senti un frisson, un tremblement d'Amour.
Comme une larme qui coule tout au long de la joue,
Comme une femme qui s'ouvre pour combler les trous.
De l'Âme...
Mais mon coeur n'est plus là, je l'ai mis à la mer,
Loin des yeux de celles qui en voudraient la pierre.
Brisé par tant d'Amours, et tant de sacrifices,
Qu'il aille doucement aux plus profonds abysses.
Mais une larme coulera tout au long de ma joue,
Quand une femme s'ouvrira pour combler tous mes trous.
Au coeur...
Il ne reste de moi que le pantin masqué,
Un corps de façade cachant les roses fanées.
Et putain, putain, je ne veux plus de reine,
Je veux plus m'offrir en patûre aux chiennes !
Et je survis, au beau milieu de la plaine
Et je souris, bien que mon âme en peine
S'éteigne...
C'est maintenant un torrent qui coule de mes joues
Et jamais l'on ne s'ouvre pour combler mes trous."