Jusque l'Autel...
... des amours mortes.
"Ce matin je me suis levé
Et la fraicheur n'était plus là
Plus un brin d'air pour attiser
La flamm' dormant sous mon coeur froid
Tu sais j'en ai connu des roses
Dont les pétales éternelles
Se sont fanées, cruelle chose
Et sont tombées devant l'Autel
Et de ma raison sacrifiée
Je n'ai pas terminé le deuil
J'entends la saison arriver
Mais je n'en vois aucune feuille
Au lieu de perdre tout ce temps
Ce temps qui fuit vers l'horizon
A chercher inutilement
Celle qui partira tantôt
J'aurais dû voir que moi-même
Fait de brisures et de haillons
Simple reflet d'un chrysanthème
Je revivrai encore ces maux
Comment écrire toute la haine
Celle qui croît de jour en jour
Comment te dire toute ma peine
Quand je vois gâchés mes amours
Mais je tiens bon, l'heure viendra
Où je ne viendrai plus mourir
Sur la tombe de tous ces choix
Qui m'ont fait renaître et périr."