Je m'impose.

Publié le par Choupidou

Les gens vont, et les gens viennent
Et moi je reste là, tel un mur
La façade fendue, voyez mes veines
Peut-être abimé, je reste dur.

L'on ne m'aura plus à ces jeux
Je me débrouille très bien seul
Je serai toujours en ce lieu
Je garderai toujours vos seuils

Vous ne me voyez pas, je suis si commun
Mais je ne craquerai jamais
Car votre ignorance est votre perte
Elle vous évite la liberté

Et toujours dépendants, pauvres humains
Vers l'espoir vous irez
Allez, vivez, payez votre dette
Vous ne serez jamais en paix

Et dans tout ça, je resterai là
Fier, debout, éternel mur sans vie
Et sur mes briques l'on verra
La trace de mes amours et de mes amis.

Publié dans Poésie

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B
<br /> T'es pas un homme commun ..<br /> <br /> <br />
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