Je clashe.
Je ne serai jamais en cage.
"Le crépuscule est arrivé, bien tôt ce matin.
Aube obscure, vivre un jour de plus pour rien.
A tes côtés, femme de si peu de plaisir,
Encore une révolution de silence que je dois fuir
Au plus loin de toi, je serai enfin seul,
Sans tes sombres histoires d'ensorcelleuse.
Nous avons perdu l'avenir, trop de trêves déçues,
Parce que l'on sème, mais l'on ne s'aime plus.
Ne nous entêtons pas, la voie de la perdition
N'est pas faite pour moi, qui suis fait de raison.
Notre vie pourrissant au fond de ton placard,
Je ne peux vivre enfermé, je ne peux subir ce retard.
La vie n'attend pas, alors arrachons-nous
Toutes ces habitudes châtiées, au fond du trou
Du néant qui nous unit, du cadavre puant
De ce que l'on a pu être il y a bien longtemps.
Tu n'es plus mon bonheur, car une autre lumière
Pointera à l'horizon de ces jours amers
Où tu m'accompagnais, où tu me retenais
Aux rites de ta pauvre vie de damnée.
Personne n'en mourra, ni n'en pleurera.
Tu as perdu au jeu de ta vie, tu vois?
Je ne te suivrai pas dans la douleur abjecte
De tes caprices, de tes humeurs infectes.
Dans l'aube noircie, tu y resteras,
Referas ta vie avec un pantin de bois
Et chaque jour tu y crèveras un peu
Victime de ce quotidien ennuyeux
Et moi dans tout ça, je t'oublierai
Car je ne veux vivre dans ce passé
Qui m'a limité, qui m'a tant broyé
Du haut de mes jours, j'apprendrai à rêver.
Et moi dans tout ça, je t'oublierai
Car je ne veux vivre dans ce passé
Qui m'a limité, qui m'a tant broyé
Du haut de mes jours, j'apprendrai à rêver..."